◊ prénom(s): Mes parents sont fous. Pas littéralement mais spirituellement disons. Tous deux américains avec forte passion pour la France, ils n’ont rien trouvé de mieux que de me prénommer Théodora. Je déteste ce prénom à un tel point que cela devient presque physique. Je ne réponds plus de moi dès que quelqu’un ose m’appeler ainsi. Depuis que je suis en âge d’imposer mes propres choix je suis Teddy, un point c’est tout. ◊ nom(s): Heureusement ils ne peuvent pas choisir mon nom de famille, Sloane en ce cas précis. A l’hôpital, beaucoup m’appelle comme cela, c’est plus rapide, et ça me convient parfaitement. Ici, cela ne veut pas dire grand-chose mais à Chicago, mon nom était immédiatement associé à ce génie de la médecine, j’ai nommé mon père. ◊ emploi: On dit souvent que lorsque l’on est chirurgien, on provient souvent d’une famille en rapport avec la médecine. Toute ma famille se trouve être chirurgien. Je ne pouvais pas vraiment y passer je crois. Le pire, j’adore ça ! Vivement que mon internat en chirurgie soit terminé que je puisse vraiment pratiquer. ◊ âge: Vingt-sept ans. On me dit souvent que je ne les fait pas. A vrai dire, peu m’importe. ◊ situation sociale: Fiancée. Je sais, moi fiancée, ça défit l’entendement n’est ce pas ? Et pourtant c’est bien la réalité. Je suis bel et bien fiancée. ◊ ville: Paris, la ville de l’amour dit-on. ◊ groupe: mettre ici.

◊ quel est votre avis sur la capacité à voir les morts? Si être mort pouvait avoir quelques avantages, je ne vois pas pourquoi autant d’entre nous se battraient pour survivre. C’est simplement ridicule, il faut être réaliste. Pourquoi devenir médecin si ce n’est pas pour sauver des vies. Je suis une femme de science, et lorsque l’on est mort, on est mort. C’est comme ça. Alors avoir la capacité de pouvoir leur parler est impossible, tout bonnement. Scientifiquement parlant ce n’est que foutaise. Je gagne ma vie honnêtement alors ne me parlez pas de gens qui arnaquent des personnes innocentes blessées par la mort récente ou non d’un de leur proche.

◊ avez-vous perdu quelqu'un de cher à votre cœur? si oui, qui? A un moment de sa vie, on perd tous quelqu’un qui nous est cher. C’est souvent ce qui pousse les médecins à le devenir, le désir de sauver une vie, le plus possible en réalité. C’est peut-être une des raisons qui m’a effectivement poussé à devenir chirurgien. Je n’aime pas en parler, je me refuse de craquer devant n’importe qui, cela ne me ressemble pas. Parler c’est pour les faibles, je ne suis pas faible. Alors oui, j’ai perdu une personne qui m’était chère, plusieurs même pour tout avouer mais ce n’est pas une raison pour me laisser abattre. Personne n’aurait pu le sauver. Rupture d’anévrisme, c’est arrivé d’un coup, le jour de mon anniversaire. C’est en quelque sorte devenu un jour noir pour moi, je suis particulièrement de mauvaise humeur ce jour là, cela me rappelle trop le jour où j’ai perdu mon grand père, le meilleur ami que je n’avais jamais eu.

◊ qu'avez vous ressenti en apprenant sa mort? J’étais là, je crois que cela veut tout dire. J’étais là et je l’ai vu mourir, je l’ai vu s’effondrer sur le gâteau que je venais d’acheter à la boulangerie. Je n’avais jamais vraiment mes anniversaires, ce n’était qu’une occasion de plus pour mes parents de briller leurs absences. Il n’y avait que lui et moi. Je débutais à peine mes études, je le faisais plus pour contenter mes parents. Mais quand j’ai pris ses mains sans vie entre les miennes, j’ai compris que c’était ce que je voulais faire. Sauver des vies. Mais ne jamais s’attacher, jamais, pour ne pas revivre la même chose, cette douleur indéfectible.

◊ aimeriez-vous pouvoir lui parler une dernière fois? Je ne crois pas. Aujourd’hui j’ai grandi, je ne suis plus la mienne qu’auparavant. Je ne ressemble que trop à mes parents, ne pense qu’a ma carrière de chirurgien. J’ai entièrement mit ma vie sociale et amoureuse de côté pour me concentrer sur mes études. Il ne m’aimerait pas comme cela, je le sais, je le connais mieux que quiconque. Il ne serait pas fier de moi, et je ne voudrais pas l’entendre me rabaisser. Je ne le supporterais pas, pas venant de lui. J’ai toujours supporter les remontrances de mes parents parce que je ne les ai jamais vraiment connus en tant que tels, ils n’étaient que des étrangers à mes yeux mais lui … Il me comprenait. Et aujourd’hui, il ne comprendrait pas.

Je suis le monstre qui dort sous ton lit mais je t'en prie, appelle-moi sam. On m'a souvent dit que je ne faisais pas mon âge, pourtant j'ai dix-sept ans et j'ai encore toutes mes dents ! Et sans rire, si je suis arrivé(e) ici c'est simplement que j'ai suivi la fée clochette l'autre nuit, même si en réalité j'ai écouté ma sœur. Après observation je dois avouer que ce forum est vraiment splendide, merveilleux, abracadabrantesque ! , en plus de ça je dois remercier tumblr pour son art en libre service. Arf, je peux pas m'en empêcher, je dois vous l'avouer dites le scénario n’était pas réservé alors je me suis permise de tenter.